Stratégies thérapeutiques courantes dans l’approche de l’adénopathie latérale pelvienne en cas de cancer rectal Introduction: Le cancer du rectum reste une cause majeure de morbidité et de mortalité dans les pays industrialisés. La gestion pluridisciplinaire nécessite une amélioration constante en termes de méthodes d’investigation et de stratégies thérapeutiques. Le traitement chirurgical, la résection antérieure ou celle abdominopérinéale avec l’excision totale du mésorectum (ETM) représente l’algorithme thérapeutique «le standard d’or», étant la principale méthode à intention radicale d’oncologie. Les deux résections chirurgicales avec ETM et les stratégies de traitement néoadjuvant et adjuvant contribuent de manière décisive à réduire la récidive locale et au contrôle de la propagation systémique, améliorant ainsi la survie. L’adénopathie pelvienne latérale dépistée à un nombre significatif de patients, conditionne la récidive locale et la survie du patient avec un cancer du rectum. Dans le traitement chirurgical du cancer du rectum, la dissection de compartiment ganglionnaire pelvien latéral, avec ou sans la radiochimiothérapie néoadjuvante est actuellement un sujet controversé. Matériel et methode: Afin de rédiges ce travail ont été évaluées les publications entre 2010-2015, présentant des données importantes appuyées par les études spécialisées, sur l’approche thérapeutique de l’adénopathie pelvienne latérale du cancer du rectum. Ont été analysés dans le même temps les rapports de conformité des stratégies thérapeutiques suggérées, qui ont conduit à l’amélioration des résultats oncologiques et à la reproductibilité des méthodes utilisées. Résultat de la recherche: Les études fournissent des informations précises quant à l’importance de l’adénopathie pelvienne latérale dans l’évolution et le pronostic du patient atteint d’un néoplasme rectal. Il est aussi souligné l’effet favorable, de la dissection ganglionnaire pelvienne latérale (LPLD – lateral pelvic lymph node dissection) dans l’amélioration de la survie, même dans des conditions d’une importante morbidité associée. L’évaluation par IRM (imagerie par résonance magnétique) du compartiment pelvien latéral est nécessaire pour dépister les adénopathies à risque, en corrélation avec la maladie disséminée, ainsi que pour déterminer l’algorithme thérapeutique. Après la radiochimiothérapie (RCT) néoadjuvante, l’évaluation de l’imagerie des ganglions lymphatiques pelviens latéraux est pauvre; dans ces conditions, certains auteurs recommandent LPLD avec une approche prophylactique.
Conclusions: Après avoir fait une revue de la littérature spécialisée et évalué l’applicabilité des traitements proposés, on trouve l’absence de consensus sur l’attitude thérapeutique vers l’adénopathie latérale pelvienne dans le cancer du rectum. En Europe et en Amérique, la détermination néoplasique du cancer du rectum pelvien latéral est qualifié comme une diffusion systémique, bien que l’incidence et le pronostic soient similaires à ceux rapportés au Japon, où elle est considérée comme une métastase ganglionnaire régionale. La morbidité post-thérapeutique associée au LPLD exige une meilleure sélection des patients, et l’amélioration des techniques de la préservation des nerfs. Pour formuler les recommandations normalisées, d’autres études sont nécessaires pour atteindre une grande précision du stade préopératoire de la maladie et pour évaluer comparativement et sous forme associée les stratégies thérapeutiques: RCT et ou LPLD. Mots clés: cancer du rectum, adénopathie latérale pelvienne, LPLD, traitement néoadjuvant, RCT, IRM
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