privation androgénique iatrogène
Introduction: L’hormonothérapie anti-androgénique chez les patients atteints de cancer de la prostate améliore le pronostic générale, mais des effets défavorables comme les anomalies ossenses, métaboliques, les symptômes vasomoteurs sont enregistrés. Si les anomalies thyroïdiennes se trouvent parmi ceux-ci, il n’est pas encore clair. Nous présentons le cas d’un homme diagnostiqué avec du cancer de la prostate que a été hospitalisé pour un nodule thyroïdien et des symptômes d’hyperthyroïdisme.
Présentation de cas: Un homme de 64 ans diagnostiqué avec un cancer de la prostate (à basé de la biopsie) a été traité par la radiothérapie et la libération des hormones analogues de la gonadotropine injectable lui causant des bouffées de chaleur (symptômes similaires à la thyréotoxicose). Egalement, la tomographie computérisée a dépisté un grand nodule thyroïdien.
Un examen du système endocrinien a trouvé de l’euthyroïdie clinique en corrélation avec les taux normaux de circulation de lévothyroxine libre. L’échographie a dépisté plusieurs des nodules multiples avec un dominant le lobe gauche, de 4,9 cm avec un composant solide (structure échogène mixte) et de petits espaces kystiques aux calcifications et déviation à droite de la trachée. On a procédé à la thyroïdectomie totale en se leasant sur les effets de compressifs et la suspicion d’un comportement malin. Le rapport pathologique a révélé des caractéristiques bénignes: adénome folliculaire soulignant l’hyperplasie des cellules épithéliales avec hémorragie interstitielle, zones de choléstéatome et la sclérose de la capsule; et les ganglions lymphatiques réactifs. La privation androgénique a été confirmée par une faible taux de testostérone sérique totale et l’hormone folliculo-stimulante et une légère anémie normochrome normocytaire. Le profil métaboliques des facteurs de risque ont montré l’obésité, l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie. L’évaluation osseuse a trouvé une densité minérale osseuse normale avec l’hydroxyvitamine D faible.
Conclusions: Le profil imagistique nécessaires à l’évaluation du cancer pourraient découvrir incidentellement une tumeur de la thyroïde soupçonnant une seconde malignité synchrone ou un site secondaire surtout dans les grands nodules aux effets de compression ou de micro-calcifications ou à structure mixte à l’échographie. Les symptômes de la ménopause provoqués par l’hypogonadisme iatrogène peuvent imiter ceux de l’hyperthyroïdie. Mots clefs: nodule thyroïdien, hypogonadisme, hormone de libératien de la gonadotropine, privation androgénique, cancer de la prostate, thyroïdectomie