Introduction: Les infections urinaires chez les femmes enceintes compliquent le déroulement de la grossesse. Il est nécessaire de connaître non seulement le pathogène mais aussi de prescrire les antibiotiques les plus sûrs pour le traitement adéquat des infections des voies urinaires.
Matériels et méthodes: Le matériel pour l’étude était l’urine. L’étude a été effectuée par une méthode quantitative. L’identification des micro-organismes a été réalisée par MALDI-TOF, utilisant le spectromètre de masse Microflex (Bruker). La détermination de la sensibilité des souches isolées des agents antimicrobiens a été effectuée par des procédés de disque conformément aux recommandations du CLSI (2012). L’étude statistique a été réalisée en utilisant le programme WhoNet 6.3. Résultats: Les résultats de la recherche ont montré que les échantillons positifs avec un titre 10^6-10 ^8 UFC ml ont été obtenus chez 87 femmes enceintes. E. coli ont été isolés dans 55,17 % des cas. Les agents antibactériens les plus actifs contre E. coli étaient les médicaments du groupe des fluoroquinolones. Toutes les souches de E. coli étaient sensibles à la fosfomycine, triméthoprime, amikacine, isépamicine, nétilmicine. Aussi les agents suivants avaient une forte activité: la nitrofurantoïne (93,8 %), l’ampicilline sulbactam (97,3 %), la gentamicine et la sisomicine (95,2 %). 53,3 % des souches isolées de E. coli étaient sensibles à l’ampicilline.
Conclusion: La prévalence des infections des voies urinaires chez les femmes enceintes était de 22,5 %. Le E. coli est l’agent responsable le plus courant des infections des voies urinaires chez les femmes enceintes. Une forte activité antibactérienne a été enregistrée en céphalosporines, fosfomycine, nitrofurantoïne.